Je suis toujours fasciné par la manière dont le Grand Est tente d’exister. Je suis dans une admiration totale. Vraiment ! Si ! Si !
Que voit-on en fait dans ce timbre ? Des maisons à colombages alsaciennes. Ça résume parfaitement bien l’absence d’identité du Grand Est, pourquoi n’avoir pas mis de maisons lorraines, champenoises ou ardennaises ? Parce que il n’y a pas de style vraiment tranché pour le Grand Est, j’allais dire identitaire mais le mot est tabou dans la République Française une et indivisible, un outrage à la notion de « Peuple français ».
Les timbrés cherchent toujours une source d’existence à leur mastodonte parisien qui va des portes de Paris au Rhin comme le fait si bien le nouveau président du Grand Est Franck Leroy, s’inventant une histoire commune à travers les trois anciennes régions, on attend le crémant de champagne, la quiche à la choucroute et la cacasse du Sundgau. On pleurera les poilus de Wissembourg et les Feldgrauen de Bar-le-Duc.
Mais plus ils en font, plus ça nous conforte dans l’idée que ce truc brinqueballant s’effondrera de lui-même. Et comme disait Notre Seigneur Jésus Christ sans laïcité aucune, comme pour notre terre concordataire d’Alsace, notre Heimet, notre maison :
« La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. » Matthieu 7,25.
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