La semaine dernière Franck Leroy, président du Grand Est, qui gère provisoirement des compétences qui seront prochainement (re)dévolues à une Alsace autonome, expliquait aux lecteurs du groupe EBRA que s’il s’asseyait sur une chaise place Kléber à Strasbourg personne ne viendrait lui parler de la sortie de l’Alsace du Grand Est. Il avait déjà sorti cette prose au printemps dernier.
Évidemment que personne ne viendra lui parler de la sortie de l’Alsace du Grand Est puisque personne en Alsace ne connait Francky comes from Épernay, mis à part ceux qui sont intéressés par la politique et vu l’abstentionnisme actuel, il ne manquera pas d’avoir de grands moments de solitude. Quand bien même un Alsacien ou une Alsacienne le reconnaissait tout de même, il risque également d’avoir d’autres moments de solitude surtout si il ou elle use du REME ou du TER. Il pourra lui expliquer le concept du « retard programmé » qui a laissé pantois et sceptique les lecteurs du groupe EBRA, ça vaut son pesant de bretzels. Et surtout à ceux qui ont connu la qualité du cadencement des TER de l’ancienne Région Alsace.
Franck Leroy n’en est pas à une idiotie près. Il nous raconte qu’il ne rencontre jamais d’élus alsaciens lui parler de la sortie de l’Alsace du Grand Est. Mais c’est peu comme si un élève disait à son prof que ses cours sont pourris en espérant de bonnes notes ou un employé disant à son patron que sa boîte c’est de la merde en demandant une augmentation… ça marche aussi pour les subventions de la région.
N’empêche qu’on pourrait quand même lui installer une chaise place Kléber. Et par cet automne-hiver plutôt humide et froid on pourrait également lui offrir du café et des croissants avec ou sans scooter et il nous répondrait : « Merci pour ce moment ! » à l’instar de l’autre Francky comes from Corrèze qui nous a gribouillé la carte des régions en 2014. Et pour conclure avec le maître du Grand Est où tout est parfait selon ses dires et que c’est une chance pour l’Alsace, etc. ne négligeons pas de lui rappeler cette sentence qui appelle à l’humilité de Michel de Montaigne et qui nous avait fait un coucou jadis et autrefois à Mulhouse, que ce soit sur une chaise place Kléber ou dans un fauteuil de président, « Sur le plus haut trône du Monde, on n’est jamais assis que sur son cul. »
Comentarios